"La solitude, et parfois la critique acerbe, sont le prix à payer
pour la liberté et la fidélité à la voix de sa conscience intime, plutôt qu'à
une tradition, aussi vénérable soit-elle, ou à une mode dominante."
Frédéric LENOIR, Petit Traité de Vie
Intérieure, ed. PLON
Courage, il ne nous reste plus que sept jours à tenir avant d'avoir trois ans et demi de répit ! Alors, accrochons-nous. Rappelons-nous que NS a promis que nous n'entendrions plus parler de lui s'il était battu... Ces derniers temps, il a montré si souvent qu'il n'a pas envie de rester cinq ans de plus qu'il serait préférable que nous l'aidions à - s'en - sortir ; que nous le prenions au mot en espérant que, pour une fois, il tiendra parole. Il pourra ensuite dire qu'il voulait accomplir un nouveau mandat mais que la France, pervertie par les idées d'extrême droite ou son gauchisme chronique, n'a pas su le percevoir comme le meilleur rempart. Si, si, il doit être capable de dire cela avec l'aplomb qui le caractérise. Peu importe, ménageons son amour propre.
Hélas, il reste un petit problème : l'article 6 de notre Constitution qui dispose en son deuxième alinea : "Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs." A la lettre, le texte permet donc à NS de revenir en 2017... Gageons que les déchirements au sein de l'UMP parviennent à faire émerger un nouveau leader, autre que l'actuel en place et prétendant à la fonction suprême. Surtout que ceux-ci ne bénéficient pas à l'extrême-droite...
Alors, il ne nous reste plus qu'à espérer que la gauche suive l'impulsion donnée par François Hollande qui a, pour l'instant, réussi à garder le cap du rassemblement, du discours unificateur d'un président digne de ce nom. Gageons qu'il mette un terme aux multiples communautarismes de toutes sortes qui détruisent notre pacte républicain. Non seulement nous avons envie d'y croire mais plus encore de ne pas être déçus.
L'histoire étant un éternel recommencement... il n'est peut-être pas inutile de se souvenir : Hitler, la naissance du mal, film de Christian DUGUAY (2003) et la prestation époustouflante de Robert Carlyle.