mardi 31 mai 2011

Mais encore ?

Il suffit d'entendre, de lire, de voir, de supporter tant d'inepties. Je sais déjà que, en écrivant cela, je m'expose à être injuriée, conspuée, salie, etc. peu me chaut !

Plaidoyer :

Voilà que maintenant que les hostilités sont ouvertes d'un camp à l'autre, c'est à celui qui aura son "plus gros obsédé". Mais enfin, tout de même, ceux qui parlent à tort et à travers oublient un élément essentiel : le contexte. Une affaire aurait eu lieu dans le cadre de la vie privée et l'autre dans le cadre de fonctions. Sans contester la gravité des faits dans un cas comme dans l'autre, je vois là pourtant une différence fondamentale, notamment quant aux conséquences en l'état des deux procédures. Alors que l'un a démissionné de ses fonctions, l'autre en conserve une partie, précisément celle directement concernée par les faits en question. Et personne ne trouve cela anormal, dès lors que la tribu Sarko est préservée, à distance des éclaboussures, alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On marche sur la tête !

J'entends déjà les défenseurs des droits de la victime me pourrir au motif que je défendrais uniquement les mis en cause. Or, tel n'est pas mon propos pour la simple et bonne raison que évoquer ces derniers ne consiste en aucun cas à contester le statut de victimes pour les autres. Mais cela est un autre débat sur lequel nous aurons l'occasion de revenir si vous le souhaitez. Dans les deux cas d'espèce, on en reparlera surtout quand la justice se sera exprimée sur le statut des uns et des autres. 

Enfin, un dernier aspect m'agace au plus haut point : le prix du loyer de la résidence actuelle de  l'un à NY. Que celui qui trouve à redire à ce montant propose à l'intéressé, dans les conditions respectant les injonctions du juge, un logement à un meilleur prix, où il n'y est pas de voisins qui se plaignent de sa présence, tout en se précipitant devant les caméras pour s'en plaindre (ou se montrer ?). Je souhaite à tous ces biens pensants de ne jamais se retrouver pris dans les filets de la justice. Parce que si jamais in fine ils étaient reconnus innocents, ils ne retrouveraient jamais leur situation d'avant. A ceux dont la mémoire est courte, je rappellerai l'émotion suscitée par l'affaire d'Outreau qui, au passage en 2005, l'année de leur acquittement, n'a pas fait mention de la situation des 822 autres personnes  ayant vécu la même année la même situation : détention provisoire puis acquittement ou non lieu...