samedi 18 février 2012

Fondation Abbé Pierre

Mobilisation générale pour le logement

Bientôt 150 000 signatures et la vôtre très attendue !

Ce n'est pas parce que les températures remontent que la question du logement est réglée. Ne l'oublions pas. Aussi, je vous invite à prendre connaissance du message reçu hier de la Fondation Abbé Pierre : 


C’est avec plaisir que nous vous annonçons que les principaux candidats à l’élection présidentielle - Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande, François Bayrou, Phillippe Poutou - se sont engagés et ont signé le Contrat social pour une nouvelle politique du logement rédigé par la Fondation dans le cadre de la Mobilisation générale, lors de la présentation du 17e rapport sur l’État du mal-logement de la Fondation, le 1er février 2012, porte de Versailles à Paris


Parce qu'il est une priorité pour les Français, le logement doit devenir une priorité pour nos représentants politiques. 


Pour continuer à soutenir la Fondation Abbé Pierre, mobilisez votre entourage en devenant cyberactiviste !


Bonne mobilisation !

samedi 11 février 2012

Communiqué

JAPON : 
EMPÊCHONS LA REPRISE 
DES EXÉCUTIONS CAPITALES

En 2011, pour la première fois depuis 19 ans, le Japon n’a procédé à aucune exécution. Mais le nouveau ministre de la Justice, Toshio Ogawa, nommé le 13 janvier dernier, a fait part de son intention de remettre en vigueur la peine capitale.

Les prédécesseurs de M. Toshio Ogawa, en faveur de l’abolition, ont préféré entamer une réflexion sur la question de la peine capitale au Japon. Un groupe d’étude a été mis en place en 2010. On ignore quand il doit rendre son rapport.

Quelque 130 prisonniers sont sous le coup d’une condamnation à mort au Japon.

Les « aveux » des condamnés sont souvent extorqués sous la torture et retenus comme preuves lors des procès. Au Japon, les « prisons de substitution » (daiyo kangoku), permettent à la police de détenir et d’interroger des suspects sans avocat jusqu’à 23 jours, sous prétexte que la présence d’un avocat rendrait difficile la tâche de « persuader le suspect de dire la vérité ».

Les condamnés sont exécutés par pendaison, généralement dans le plus grand secret. On ne leur annonce l’imminence de leur exécution que le matin même, et leurs proches sont généralement avertis de leur sort seulement après les faits.

Ces prisonniers vivent donc dans la peur constante d’être mis à mort. Le fait de subir cette tension continuelle pendant des années, voire des décennies, entraîne des dépressions et des maladies mentales chez les condamnés à mort.

Aidez-nous à empêcher la reprise des exécutions au Japon.

Nous avons besoin de votre soutien. 

Merci de votre mobilisation.


AMNESTY INTERNATIONAL

dimanche 5 février 2012

Promesses de campagne

"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette." Confucius

Année électorale oblige, souvenons-nous des discours et des promesses de 2007 :

Au sujet du logement* par exemple.  "Je propose que le droit à l'hébergement devienne opposable devant les tribunaux et que les collectivités publiques concernées disposent de deux ans pour créer les places nécessaires pour accueillir ceux qui n'ont même pas un toit pour s'abriter (…) je propose qu'au bout de cinq à dix ans le droit au logement devienne opposable de façon à créer une forte incitation à construire des logements manquants là où ils sont nécessaires pour que tous les Français puissent trouver un toit ". Discours de Nicolas Sarkozy à Périgueux, 12 octobre 2006.


Le 18 décembre 2006, le même candidat parlait des Sans Domicile Fixe : "Je veux, si je suis élu président de la République, que, d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien, si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a pas un toit alors qu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause".


Il faut dire que notre ex futur candidat, actuel Président, tablait à l'époque sur les prévisions suivantes pour établir son programme :

-  l’hypothèse de croissance du PIB retenue est de 2,25% par an ;

-  l’objectif affiché est de ramener la dette publique en deça de 60% du PIB d’ici 2012 ;

-  l’objectif est également affiché de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points de PIB sur 10 ans (une période de 5 ans avait été initialement envisagée), soit environ 34 Md€ sur la période 2007-2012.


Un peu plus tard, le 14 janvier 2007,au congrès de l'UMP, le candidat UMP affirmait dans son discours d'investiture : ... "La République virtuelle c'est celle qui pratique l'assistanat généralisé mais qui laisse des gens mourir sur le trottoir. C'est celle qui proclame le droit au logement et qui ne construit pas de logements. C'est celle qui proclame le droit à l'emploi et qui renonce à l'objectif du plein emploi. C'est celle qui proclame que le travail est une valeur mais qui fait tout pour le décourager."

Evidemment, ses soutiens les plus actifs rétorqueront que la crise est passée par là. Soit ! Mais Emmanuel Lévy, journaliste à Marianne, et Mélanie Delattre, journaliste au Point,  dans leur livre "Un quinquennat à 500 milliards : le vrai bilan Sarkosy" exposent : "sur les 632 milliards d'accroissement total de la dette - passée en cinq ans de 1 150 milliards d'euros à 1 780 -, la crise n'a compté que pour 109 milliards. Le reste est le fruit d'une mauvaise gestion du passé qui n'a pas été corrigée (370 milliards d'euros) et de décisions prises pendant le quinquennat qui ont considérablement puisé dans les ressources de l’État (153 milliards d'euros), soit un total de plus de 520 milliards d'euros. Le prix du mandat Sarkosy."** Cherchons l'erreur...

Avant de glisser notre bulletin de vote le 22 avril prochain, soyons vigilants en étudiant sans complaisance les promesses de chacun des candidats, en décodant celles qui nous  semblent "jutes et possibles", en identifiant celles qui conduisent au choix de la société que nous voulons réellement pour demain. 


* Lire le rapport intégral de la Fondation Abbé Pierre depuis le site Rue89 et la pétition de la Fondation Abbé Pierre.
** Un quinquennat à 500 milliards : le vrai bilan Sarkosy, de Emmanuel Lévy et Mélanie Delattre, édition Fayard/mille et une nuit, janvier 2012, collection document.
Pour aller plus loin, l'abécédaire des promesses non tenues sur le blog sarkofrance.