"La récompense des grands hommes, c'est que, longtemps après leur mort, on n'est pas bien sûr qu'ils soient morts" Jules Renard
La voix de Jorge Semprún s'est définitivement tue cette semaine mais, lui, l'homme, reste et restera présent à jamais dans nos consciences et au plus profond de nos coeurs. En nous quittant, Jorge Semprún nous laisse tous orphelins et nous ressentons un immense chagrin parce que, avec son départ, nous perdons assurément une de nos fondations, une part de ce fil conducteur que nous nous attachons à suivre. Puis nous nous reprenons, emplis d'espoir, celui-là même qu'il a incarné durant toute son existence : au coeur de notre âme, nous savons que cet homme-là, à l'évidence, ne peut mourir. Impossible.
En notre for intérieur, à présent chacun de nous sait qu'il peut le tutoyer. Nous ressentons désormais le besoin de perpétuer sa mémoire, avec la fidélité de la sincérité de nos rapports intérieurs, depuis ce qu'il a contribué à faire de nous. Sans hésitation, nous savons que nous pourrons l'interroger intimement chaque fois qu'une part d'ombre viendra écraser notre lumière pour tenter de perturber notre route. Il sera là, toujours. Homme debout, engagé sans relâche, sa trace est indélébile. Et si par mégarde le doute venait à nous titiller alors nous n'aurons qu'à nous replonger dans l'oeuvre de Jorge Semprún, écrivain talentueux, pour retrouver calme et sérénité.
En notre for intérieur, à présent chacun de nous sait qu'il peut le tutoyer. Nous ressentons désormais le besoin de perpétuer sa mémoire, avec la fidélité de la sincérité de nos rapports intérieurs, depuis ce qu'il a contribué à faire de nous. Sans hésitation, nous savons que nous pourrons l'interroger intimement chaque fois qu'une part d'ombre viendra écraser notre lumière pour tenter de perturber notre route. Il sera là, toujours. Homme debout, engagé sans relâche, sa trace est indélébile. Et si par mégarde le doute venait à nous titiller alors nous n'aurons qu'à nous replonger dans l'oeuvre de Jorge Semprún, écrivain talentueux, pour retrouver calme et sérénité.
Hommage : Semprún sans retour, jdd.fr mercredi 8 juin 2011