JAPON
:
EMPÊCHONS
LA REPRISE
DES EXÉCUTIONS CAPITALES
En
2011, pour la première fois depuis 19 ans, le Japon n’a procédé à aucune
exécution. Mais le nouveau ministre de la Justice, Toshio Ogawa, nommé le 13
janvier dernier, a fait part de son
intention de remettre en vigueur la peine capitale.
Les
prédécesseurs de M. Toshio Ogawa, en faveur de l’abolition, ont préféré entamer
une réflexion sur la question de la peine capitale au Japon. Un groupe d’étude
a été mis en place en 2010. On ignore quand il doit rendre son rapport.
Quelque
130 prisonniers sont sous le coup d’une condamnation à mort au Japon.
Les
« aveux » des condamnés sont souvent extorqués sous la torture et retenus comme
preuves lors des procès. Au Japon, les « prisons de substitution » (daiyo
kangoku), permettent à la police de détenir et d’interroger des suspects sans
avocat jusqu’à 23 jours, sous prétexte que la présence d’un avocat rendrait
difficile la tâche de « persuader le suspect de dire la vérité ».
Les
condamnés sont exécutés par pendaison, généralement dans le plus grand secret.
On ne leur annonce l’imminence de leur exécution que le matin même, et leurs
proches sont généralement avertis de leur sort seulement après les faits.
Ces
prisonniers vivent donc dans la peur constante d’être mis à mort. Le fait de
subir cette tension continuelle pendant des années, voire des décennies,
entraîne des dépressions et des maladies mentales chez les condamnés à mort.
Aidez-nous
à empêcher la reprise des exécutions au Japon.
Nous
avons besoin de votre soutien.
Merci de votre mobilisation.
AMNESTY INTERNATIONAL
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