samedi 11 février 2012

Communiqué

JAPON : 
EMPÊCHONS LA REPRISE 
DES EXÉCUTIONS CAPITALES

En 2011, pour la première fois depuis 19 ans, le Japon n’a procédé à aucune exécution. Mais le nouveau ministre de la Justice, Toshio Ogawa, nommé le 13 janvier dernier, a fait part de son intention de remettre en vigueur la peine capitale.

Les prédécesseurs de M. Toshio Ogawa, en faveur de l’abolition, ont préféré entamer une réflexion sur la question de la peine capitale au Japon. Un groupe d’étude a été mis en place en 2010. On ignore quand il doit rendre son rapport.

Quelque 130 prisonniers sont sous le coup d’une condamnation à mort au Japon.

Les « aveux » des condamnés sont souvent extorqués sous la torture et retenus comme preuves lors des procès. Au Japon, les « prisons de substitution » (daiyo kangoku), permettent à la police de détenir et d’interroger des suspects sans avocat jusqu’à 23 jours, sous prétexte que la présence d’un avocat rendrait difficile la tâche de « persuader le suspect de dire la vérité ».

Les condamnés sont exécutés par pendaison, généralement dans le plus grand secret. On ne leur annonce l’imminence de leur exécution que le matin même, et leurs proches sont généralement avertis de leur sort seulement après les faits.

Ces prisonniers vivent donc dans la peur constante d’être mis à mort. Le fait de subir cette tension continuelle pendant des années, voire des décennies, entraîne des dépressions et des maladies mentales chez les condamnés à mort.

Aidez-nous à empêcher la reprise des exécutions au Japon.

Nous avons besoin de votre soutien. 

Merci de votre mobilisation.


AMNESTY INTERNATIONAL

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