lundi 17 octobre 2011

17 octobre : 50 ans

«On serait tenté de dire : "Ce ne furent que des mots", mais, aux moments importants de l'histoire, les mots sont des actes.» Clément ATTLEE

50 ans après, le massacre d'Algériens à Paris dans la nuit du 17 octobre 1961 demeure toujours entachée de la non-reconnaissance par l'Etat français de sa responsabilité. Les faits : à l'appel du FLN, une manifestation d'hommes, de femmes et d'enfants descendus dans la rue pacifiquement pour demander la levée du couvre-feu décrété à leur intention par le préfet de police : Maurice Papon. De son côté, la police est chauffée à blanc par les attentats menés sur le territoire français par le FLN. (A lire le témoignage de Paul ROUSSEAU*).


De nombreuses voix s'élèvent pour demander au Président de reconnaître ces massacres, comme son prédécesseur avait su le faire avec la rafle du Vel'div, 53 ans plus tard, le 16 juillet 1995. Cette année encore, nous n'avons aucune certitude que ce message soit entendu... D'aucuns diront qu'il ne faut pas revenir en arrière, remuer la boue, que l'on ne construit pas la réconciliation et la vie ensemble de cette manière-là. D'autres, dont je suis définitivement, sont convaincus que c'est en connaissant le passé que l'on peut vivre le présent et plus encore organiser l'avenir. Il n'y a pas d'autre voie. 


A lire : www.letelegramme.com "Devant mes amis algériens et français, j'espère ne pas être submergé par l'émotion...». Le Concarnois Paul Rousseau, âgé de 78 ans, sera décoré aujourd'hui de la médaille d'or de la Ville de Clichy-La Garenne pour ses prises de positions contre le préfet de police Maurice Papon lors des événements tragiques du 17 octobre 1961."
Signer la pétition sur médiapart
A lire : leplus.nouvelobs.com

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