"Une erreur ne devient une faute que lorsque l'on ne veut pas en démordre." Ernest Jünger
En pleine crise, comment en sortir la tête haute ? sans trop y laisser de plumes... comment aurions-nous pu l'éviter ? Et d'ailleurs était-ce possible... ou à défaut au moins en diminuer l'impact ? Mais d'où vient-elle donc cette fameuse crise ? Certains disent qu'elle remonte à l'été 2007 avec la crise des subprimes... A moins que cela ne soit au 15 septembre 2008, jour de la faillite de Lehman Brothers... Pourtant, n'a-t-on pas connu une politique de rigueur lorsque Michel Rocard était premier Ministre ? ou encore en 1982 entraînant le blocage des salaires et des prix en raison de la situation économique et monétaire ? A moins que la crise ait commencé avec le 1er choc pétrolier de 1973... N'avions-nous pas les moyens avant 2011 de prévoir une majeure partie des difficultés actuelles ?
La dette, honnêtement, que celui qui n'a jamais entendu dire que nous vivions en France au-dessus de nos moyens, en accumulant cette dette énorme, démentielle, que nous laisserions à nos enfants, et même petits-enfants ? Dormez, braves gens, le monde est entre les mains d'altruistes convaincus...
La dette, honnêtement, que celui qui n'a jamais entendu dire que nous vivions en France au-dessus de nos moyens, en accumulant cette dette énorme, démentielle, que nous laisserions à nos enfants, et même petits-enfants ? Dormez, braves gens, le monde est entre les mains d'altruistes convaincus...
Pourtant, il me revient en mémoire de manière récurrente ce 29 mai 2005, jour où la France a rejeté le Traité Constitutionnel Européen et les institutions renforcées qu'il allait mettre en place. N'aurions-nous pas besoin, vraiment, d'institutions fonctionnant correctement ? Tout comme tournent en rond les débats incessants durant cette étrange campagne autour du rejet de la candidature turque. Rappelons-nous que la première demande d'association de la Turquie à la Communauté Economique Européenne remonte au... 31 juillet 1959 ! L'accord d'Ankara, signé le 12 septembre 1963, exprimait l'éventualité de la future candidature turque. Le dépôt de ladite candidature a été enregistrée le 14 avril 1987. Coup de tonnerre en 1997 lorsque l'Europe décide de lancer les pourparlers avec 10 Etats susceptibles d'entrer dans l'Europe. Concernant la Turquie, ce n'est qu'en décembre 1999 que la Turquie est un pays candidat, qui a vocation à rejoindre l'Union sur la base des mêmes critères que ceux qui s'appliquent aux autres pays candidats. (source : www.senat.fr).
La Turquie a joué le jeu pour répondre aux critères d'adhésion et obtenir son entrée dans l'Union Européenne. Mais, souvenez-vous des termes du débat, l'Union ne veut pas d'elle et lui en demande sans arrêt d'avantage. La Turquie, avec une croissance de plus de 8% en 2010, a de quoi faire rêver... Mais, non, au fond, nous ne voulions pas des turcs et probablement pour de mauvaises raisons qui demeurent confidentielles. Aussi nous avons, nous, depuis notre vieux continent, regardé passer les révolutions de l'autre côté de la Méditerranée cet hiver et au printemps, nous sommes toujours autistes face à la mondialisation, nous continuons de penser que notre histoire nous place en position de supériorité au plan de la doctrine politique, nous regardons le développement fulgurant de la Chine tandis que nous savions, sans vouloir l'accepter, que tout cela se passerait ainsi dès les années 70. Non seulement nous refusons obstinément d'avoir de la mémoire mais en plus nous nous entêtons définitivement. Peut-être n'est-ce que la conséquence de notre arrogance...
Finalement, nous ne parvenons pas à nous faire à l'idée que nous sommes une Nation en pleine décadence... ne pas le voir nous empêche de l'affronter afin de nous transformer pour accéder au cycle suivant. Quel gaspillage d'énergie et de talents...
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