Les mots ont un sens, au-delà de leur sonorité, de leur esthétisme, ils sont un contenant pour un contenu qui varie en fonction de leur utilisation ce que nous savons depuis notre plus tendre enfance. La variété de leurs sens est une source d'inspiration permanente pour tout auteur. Le poète amène les mots à la métaphore, le voyage qu'entreprend alors notre imagination est une source de plaisir intense pour notre esprit, une nourriture pour nos émotions.
Le langage romanesque recourt également à ces particularités tout en nous engageant volontiers sur une autre voie. Nous accordons alors notre complicité à l'auteur qui nous suggère de décaler notre regard. "S'il a de la chance, l'écrivain peut changer le monde" disait le dramaturge américain Arthur Miller. Nous n'avons aucune difficulté à faire la part des choses puisque nous connaissons le registre dans le quel nous nous situons.
Par contre, au quotidien, dans l'ensemble de nos échanges avec les autres, nous utilisons les mots. Pour entrer en communication, nous devons nous assurer que, dans notre message, le signifié est bien compris par son récepteur. Dans notre monde d'hyper-communication, grâce notamment au formidable outil que représente Internet, nous utilisons comme supports mots et images. Or, l'instantanéité des échanges, l'information à dose intensive et permanente nous conduisent, si nous ne prenons garde, à réagir dans le seul registre de l'émotion. Parce que nous n'avons pas le temps de nous arrêter pour analyser, réfléchir et construire un raisonnement pour comprendre la portée réelle du message. Cette tendance s'emballe, nous emporte et rien, en apparence, ne semble pouvoir la stopper.
Alors peut-être que l'enjeu, dont nous devons prendre pleinement conscience, est la résonance en nous de ces mots et images qui nous parviennent vertigineusement pour en tirer toutes les conséquences : prendre le temps de nous arrêter pour retrouver notre liberté fondamentale, celle de penser.
Le langage romanesque recourt également à ces particularités tout en nous engageant volontiers sur une autre voie. Nous accordons alors notre complicité à l'auteur qui nous suggère de décaler notre regard. "S'il a de la chance, l'écrivain peut changer le monde" disait le dramaturge américain Arthur Miller. Nous n'avons aucune difficulté à faire la part des choses puisque nous connaissons le registre dans le quel nous nous situons.
Par contre, au quotidien, dans l'ensemble de nos échanges avec les autres, nous utilisons les mots. Pour entrer en communication, nous devons nous assurer que, dans notre message, le signifié est bien compris par son récepteur. Dans notre monde d'hyper-communication, grâce notamment au formidable outil que représente Internet, nous utilisons comme supports mots et images. Or, l'instantanéité des échanges, l'information à dose intensive et permanente nous conduisent, si nous ne prenons garde, à réagir dans le seul registre de l'émotion. Parce que nous n'avons pas le temps de nous arrêter pour analyser, réfléchir et construire un raisonnement pour comprendre la portée réelle du message. Cette tendance s'emballe, nous emporte et rien, en apparence, ne semble pouvoir la stopper.
Alors peut-être que l'enjeu, dont nous devons prendre pleinement conscience, est la résonance en nous de ces mots et images qui nous parviennent vertigineusement pour en tirer toutes les conséquences : prendre le temps de nous arrêter pour retrouver notre liberté fondamentale, celle de penser.
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